Pourquoi j’ai choisi de ne pas me spécialiser en tant qu’attachée de presse freelance
- Camille Poignon
- 9 avr.
- 2 min de lecture
Dans un secteur où la spécialisation est souvent valorisée comme une preuve d’expertise, le choix de ne pas se spécialiser peut surprendre.
Pourtant, en tant qu’attachée de presse freelance depuis plus de dix ans, j’ai fait le choix de ne pas me limiter à un seul secteur d’activité. Un choix mûrement réfléchi, qui n'a pas été évident à assumer au début mais dont je suis aujourd'hui très fière.
Une formation solide, une pratique ouverte
Diplômée de l’EFAP Paris, j’ai été formée aux fondamentaux des relations presse et de la communication institutionnelle, tout en développant une sensibilité forte pour les récits, les stratégies d’influence et les dynamiques médiatiques. Depuis plus de dix ans, j’évolue en tant que freelance, en accompagnant des projets variés : consommation, entrepreneuriat, économie sociale et solidaire, édition, lifestyle… Avec l’envie de raconter des histoires qui ont du sens, d’amplifier des voix singulières, de valoriser des démarches porteuses.
Une expertise généraliste, un regard affûté
Travailler sur des sujets multiples demande une grande rigueur d’analyse, une capacité à comprendre rapidement les enjeux d’un secteur, et une attention constante à l’actualité comme aux évolutions des médias. Cette diversité nourrit ma pratique au quotidien. Elle m’offre un recul stratégique, une créativité renouvelée et une capacité à construire des campagnes sur mesure.
Chaque mission est l’occasion de m’immerger dans un nouvel univers, d’en décoder les codes, de traduire ses messages en angles pertinents pour les journalistes. Cette agilité me permet d’apporter un regard neuf, sans a priori, et souvent là où on ne l’attend pas.
Le sens comme boussole
Je choisis de travailler sur des projets qui me passionnent, qui résonnent avec mes convictions ou ma curiosité. Ce sont ces affinités éditoriales et humaines qui guident mes collaborations, plus que l’appartenance à un secteur. Cette liberté de choix, je la cultive comme une richesse. Elle me permet d’être pleinement impliquée, d’aligner fond et forme, et de m’investir avec exigence et sincérité.
Conclusion : Ne pas être spécialisée est pour moi un choix stratégique et personnel. C’est une manière d’exercer mon métier avec curiosité, ouverture et engagement. De rester fidèle à une certaine idée de la communication : sensible, contextuelle, et profondément humaine.

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